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Sciences, Techniques et ingénierie de la santé

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Quelques notions générales

NF KappaB : Suppresseur de tumeur ou oncogène ?

  1. Historique
  2. Structure, fonction et régulation de NF-kB
  3. Signalisation

Réponse cellulaire à l'oncogène Ras

  1. L'oncogène Ras
  2. La protéine p38
  3. La mort cellulaire
  4. La protéine Notch 3

Membrane et récepteur Fas dans l’apoptose induite par le cisplatine

  1. Présentation générale
  2. Mécanismes de résistance

Régulation du gène suppresseur de tumeur p53

  1. Les protéines de la famille p53
  2. Les protéines de la famille ASPP
  3. Régulation de p53 par les protéines de la famille ASPP

Nouveaux composants dans la signalisation de la maladie de Parkinson

  1. L'intervention de p38
  2. La protéine Htra2

Références bibliographiques

Contact

Liens externes :

  • Site du Master STIS [Fr]
  • Site du l'université d'Angers [Fr]
  • Centre Paul Papin - Angers [Fr]
  • Pubmed [En]
  • Site consacré à p53 [En]
  • Le Centre International de Recherche sur le Cancer (IARC) [Fr]
  • Institut National du Cancer [Fr]

Rôle des caractéristiques membranaires et du récepteur de mort Fas dans l’apoptose induite par le cisplatine


Introduction :

Le cisplatine est un agent antinéoplasique extrêmement puissant et efficace contre les tumeurs solides. Son utilisation a révolutionné l’approche thérapeutique de cancers tels que celui des ovaires, des testicules, de la tête ou du cou (Zahid H Siddik, 2003). Le cisplatine (ou Cis-diaminodichloroplatinium II ou CDPP) est une molécule plane de part la disposition « cis » des radicaux chlore et nitrate, qui est indispensable à son action. Les formes « trans » sont totalement inactives.

Cet anticancéreux est habituellement utilisé en polychimiothérapie, en association avec d'autres médicaments antinéoplasiques tels que le 5-FU (oesophage, sphère ORL). La dose habituelle est de 75 à 100 mg/m2 toutes les 3 semaines avec une hydratation importante, ou parfois en 5 doses quotidiennes de 20 mg/m2 pour une meilleure tolérance digestive et rénale. Il présente, comme tous traitements chimiothérapiques, certains effets toxiques notamment au niveau digestif (vomissements), rénal, neurologique (paresthésies des extrémités) ou auditif (bourdonnements d'oreille).

Le cisplatine est d’abord sous forme neutre et il nécessite d’être activé par des réactions d’hydratation spontanées. La forme mono-aqueuse est très réactive. Son taux de formation est limité par l’interaction avec des nucléophiles endogènes (ex : GSH, Methionine, Metallothionéine, protéines…). Il peut donc être inhibé très précocement dès son entrée dans le cytoplasme (Zahid H Siddik, 2003).

L’action première du cisplatine est la formation d’adduits à l’ADN. Nous allons donc décrire ce phénomène.

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