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Sciences, Techniques et ingénierie de la santé
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NF KappaB : Suppresseur de tumeur ou oncogène ?
Réponse cellulaire à l'oncogène Ras
Membrane et récepteur Fas dans l’apoptose induite par le cisplatine
Régulation du gène suppresseur de tumeur p53
- Les protéines de la famille p53
- Les protéines de la famille ASPP
- Régulation de p53 par les protéines de la famille ASPP
Nouveaux composants dans la signalisation de la maladie de Parkinson
Liens externes :
NF KappaB : Suppresseur de tumeur ou oncogène ?
I Historique :
NFκB signifie nuclear factor kappa B. Il fut nommé ainsi en 1985 lorsque Rajan Sen et David Baltimore (prix Nobel 1975) l’ont découvert lors de l’étude de l’expression des immunoglobulines, en particulier de la chaîne Kappa des immunoglobulines des lymphocytes B. Ils ont montré sa fixation avec le motif octamère (ATTTGCAT) de l’« enhancer » de l’immunoglobuline chaine lourde via la méthode EMSA. Ces recherches sont surtout l’aboutissement d’années de recherches sur ces voies de signalisation depuis les années 70. Plusieurs laboratoires avaient déjà identifié un élément régulateur pour les gènes des chaines lourdes et légères incluant une activation en aval pour les introns de la chaine légère kappa et la chaine lourde micron. L’équipe de Baltimore pensait au début que c’était un facteur de transcription spécifique aux lymphocytes B. Puis ils se rendirent compte qu’il était commun à la lignée lymphoïde avant de se rendre compte qu’il est aussi présent chez la lignée cellulaire HeLa ce qui en fait un facteur ubiquiste dans les tissus et même dans les espèces vivantes. Il est toujours présent mais activé à des moments spécifiques.
NF-kB active un nombre considérable de gènes. Il est connu pour jouer un rôle majeur dans la réponse immunitaire et inflammatoire, mais on sait depuis quelques années qu'il a un rôle aussi dans le contrôle de la prolifération et de l’apoptose, dans le développement tumoral et la résistance aux traitements chimio- et radio thérapeutiques. L’intérêt pour NFKB fut décuplé lorsqu’on s’aperçut de son rôle de facteur de survie dans l’oncogenèse. Aujourd’hui, 28466 publications sur cette protéine sur PubMed témoignent de sa complexité et de sa position de carrefour de signalisation.