M1 STIS
Sciences, Techniques et ingénierie de la santé
Navigation :
NF KappaB : Suppresseur de tumeur ou oncogène ?
Réponse cellulaire à l'oncogène Ras
Membrane et récepteur Fas dans l’apoptose induite par le cisplatine
Régulation du gène suppresseur de tumeur p53
- Les protéines de la famille p53
- Les protéines de la famille ASPP
- Régulation de p53 par les protéines de la famille ASPP
Nouveaux composants dans la signalisation de la maladie de Parkinson
Liens externes :
Réponse cellulaire à l'oncogène Ras
Introduction :
Le cancer est une maladie potentiellement mortelle chez les mammifères et autres organismes complexes possédant des tissus renouvelables. Les tumeurs prennent leur origine des cellules se divisant activement. De telles cellules ont un plus grand risque que les cellules post-mitotiques, d’acquérir des mutations, une force motrice majeure pour le développement du cancer. La division cellulaire est très étendue durant le développement, et continue pendant l’adolescence et la vie adulte. Pourtant, le cancer est typiquement une maladie associée à la vieillesse. Pourquoi alors les mammifères ne développent ils pas des cancers plus tôt et plus fréquemment ? La réponse réside dans les mécanismes suppresseurs de tumeurs qui ont évolués pour protèger les organismes complexes des tumeurs malignes. Certains de ces mécanismes protègent le génôme des cassures et mutations. D’autres éliminent ou arrêtent la prolifération des cellules cancéreuses potentielles par des processus nommés apoptose ou sénescence cellulaire. Il est en évident que l’apoptose, ou suicide cellulaire, supprime la tumorogénèse in vivo. Cependant, le fait que la sénescence, l’arrêt permanent de la division cellulaire, s’oppose au cancer n’est pas apparu aussi évident. En 2005 la publication de certaines études, parmi d’autres, ont dissipé les doutes que la sénescence cellulaire soit une importante défense contre le cancer. En outre, elle montrent que les oncogènes activés, c’est à dire des gènes mutés qui ont le potentiel de transformer une cellule normale en cellule cancéreuse, induisent la sénescence in vivo , un phénomène qui n’avait alors été observé seulement en culture. Cela soutient l’idée que la réponse par la sénescence est un mécanisme de sécurité qui empêche la prolifération des cellules d’aboûtir à la transformation néoplasique.
La sénescence cellulaire fut identifiée pour la première fois comme sénescence réplicative : un mécanisme qui limite la capacité d’une cellule humaine normale à proliférer en culture. On sait maintenant que cette limite est causée par au moins deux mécanismes mêlés. Le premier est l’érosion des télomères, régions à l’extrémité des chromosomes qui stabilisent l’ADN, qui est perçue comme des dommages de l’ADN et entraîne une réponse causant l’arrêt du cycle de division cellulaire. Cette réponse nécessite l’activité d’une voie de signalisation qui inclue la protéine suppressive de tumeurs p53. Le second est un ensemble de stress cumulatifs, de nature moins connu, induisant l’expression du suppresseur de tumeur p16. Cela active une voie de signalisation qui implique une autre protéine suppressive de tumeur, pRB, qui à son tour stoppe la progression du cycle cellulaire. On est maintenant sûr que de nombreux stimuli induisent une réponse par la sénescence. Cela inclue les dommages de l’ADN non-télomériques qui engagent la voie de p53 et certains oncogènes qui déclenchent la voie p16-RB.